La dissolution de l’assemblée nationale le 9 juin dernier a providentiellement interrompu et rendu caducs les débats qui devaient s’achever quelques jours plus tard, le 14 juin, sur le projet de loi concernant la fin de vie. Certes les discussions parlementaires avaient permis quelques avancées dans le domaine des soins palliatifs mais, en contrepartie, avaient vu paraître et s’imposer le spectre de l’euthanasie.
Incapable d’y percevoir un signe de la Volonté divine, notre monde politique a décidé de relancer ce funeste projet de loi en janvier prochain. Alors, il nous faut, de nouveau, nous mobiliser car en tant que chrétiens, nous devons rappeler que la vie humaine est sacrée et inviolable, de sa conception et jusqu’à la mort naturelle, car fondamentalement, elle est un Don de Dieu. Notre vie ne nous appartient pas mais nous est confiée afin que nous la fassions fructifier en gains d’éternité.
Nous aurons à en rendre des comptes.
En janvier prochain, nous témoignerons de notre Foi chrétienne en la vie lors de la marche annuelle pour la vie. En attendant, afin de porter cette intention primordiale dans la prière de la communauté chrétienne, nous est aussi offerte l’occasion de la veillée annuelle de prière pour la vie lors de l’entrée en Avent, le samedi soir 30 novembre à 17h45 avec le chant des 1ères Vêpres du 1er dimanche de l’Avent suivi de l’Adoration du Saint-Sacrement jusqu’à 21h.
Il nous faut crier vers le Ciel pour que les manœuvres impies n’aboutissent pas. La légalisation de l’euthanasie entraînera une déshumanisation progressive de la société. L’exemple des pays qui ont légalisé l’euthanasie devrait nous éclairer et nous alerter : une fois l’euthanasie légalisée, soi-disant encadrée et réservée à des cas extrêmes, les verrous finissent toujours par tomber et l’euthanasie par s’étendre. Les débats à l’assemblée nationale en juin dernier ont montré que les propositions d’amendements (comme : ouvrir l’euthanasie aux mineurs dès 13 ans et même sans accord parental dès 16 ans) visent déjà à aller bien au-delà de ce que contient le projet de loi.
Abbé Gabriel Grodziski, Vicaire