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Il nous a aimé

Le Saint-Père François vient de nous donner, par sa lettre encyclique Dilexit nos, une belle méditation sur le Sacré-Cœur de Jésus. Cette magnifique dévotion nous rappelle que dans son essence Dieu est l’amour infini révélé dans le mystère du Cœur Sacré de son Fils qu’il nous est offert de contempler à travers ses enseignements et ses actes.

Le cœur nous dévoile les profondeurs de la personne et il est le lieu des émotions et du feu de la charité : « À l’ère de l’intelligence artificielle, nous ne pouvons pas oublier que la poésie et l’amour sont nécessaires pour sauver l’homme ».

Alors le Pape nous invite : « Allons vers le Cœur du Christ, le centre de son être qui est une fournaise ardente d’amour divin et humain et qui est la plus grande plénitude que l’homme puisse atteindre ». Par son Cœur, Jésus nous introduit dans le Sein du Père éternel. Alors Jésus peut guérir notre cœur et lui redonner son unité.

« La dévotion au Cœur du Christ n’est pas le culte d’un organe séparé de la personne de Jésus. Nous contemplons et adorons Jésus-Christ tout entier, le Fils



de Dieu fait homme, représenté dans une image où son cœur est mis en évidence. Le cœur de chair est considéré comme l’image ou le signe privilégié du centre le plus intime du Fils incarné et de son amour à la fois divin et humain car, plus que tout autre membre de son corps, il est signe ou symbole naturel de son immense charité ».

Le Cœur de Jésus est par excellence objet de notre adoration. L’image du Sacré-Cœur reste objet d’une haute vénération, nous rappelant l’humanité de la Personne divine incarnée. « En contemplant le Cœur du Christ, nous reconnaissons que dans ses sains et nobles sentiments, dans sa tendresse, dans le tressaillement de son affection humaine, toute la vérité de son amour divin et infini se manifeste ». « La dévotion au Cœur de Jésus est nettement christologique ».

Aussi, le Saint-Père nous recommande la Communion eucharistique du 1er vendredi du mois et l’Heure Sainte du Jeudi soir, comme Jésus l’a instamment demandé à Paray-le-Monial.

Abbé Gabriel Grodziski, Vicaire