Nous nous approchons de la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul (29 juin), et il est de tradition dans l’Eglise qu’autour de cette date se réalise l’ordination des prêtres.
Or, la crise est là devant nous, les chiffres nous le disent. Nos campagnes aussi…
En moins de trente ans en France, le nombre de prêtres (diocésains et religieux réunis) a été divisé par deux, passant de 29 000 en 1995 à près de 14 000 en 2021. Parmi ceux en exercice, plus de la moitié a plus de 75 ans. C’est ainsi dans tout le vieux continent chrétien. « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »
Indépendamment des raisons pour lesquelles le nombre de prêtres s’est réduit drastiquement dans notre pays, il devient urgent, plus que jamais, de prier instamment le Seigneur pour qu’Il appelle des ouvriers à sa moisson, et que ceux qu’Il appelle répondent généreusement.
Des prêtres, nous en aurons toujours besoin, car ils sont, dans le plan du salut, les hommes mis à part par Dieu afin de diriger et former le peuple chrétien et de distribuer dans l’Eglise la grâce des sacrements, en particulier celui de l’Eucharistie et de la Pénitence.
A Saint-Eugène, comme en d’autres lieux bénis, les jeunes catholiques sont là. Qui entendra l’appel de notre Seigneur ? Qui y répondra ?
A chaque salut du Saint-Sacrement, en semaine ou le dimanche au temps des vêpres, en mode de conclusion, nous prions ainsi :
« Mon Dieu, donnez-nous des prêtres, donnez-nous de saints prêtres, donnez-nous beaucoup de saints prêtres ! »
Prions-nous avec suffisamment de foi ?
Chers jeunes, Dieu recrute. Comme aux premiers temps du christianisme, l’urgence est grande.
Jésus passe au milieu de nous, Il te dit : « viens et suis-moi ».
Prions pour les 6 prêtres qui ont répondu à l’appel du Seigneur Jésus et seront ordonnés bientôt pour le diocèse de Paris.
Abbé Julien Durodié, + Curé