Chers paroissiens,
Après notre magnifique Fête-Dieu, je me permets de vous donner quelques indications d’ordre liturgique.
1- Retard à la Messe
Il peut arriver qu’un fidèle arrive à la Messe dominicale en retard, à cause de circonstances extérieures qui échappent à sa volonté.
Il n’y a là aucune gravité.
Par contre, d’autres fidèles, assez nombreux chaque dimanche, arrivent systématiquement en retard à la Messe.
Je demande à ceux-là de faire un examen de conscience, car il y a là un manquement peccamineux. Quel ne devrait pas être le respect dû à si grand sacrement ? La ponctualité fait partie de l’honneur que l’on rend à Dieu. On dit toujours que pour arriver à la bonne heure, il faut arriver en avance.
Quoi de mieux que d’avoir quelques minutes pour se recueillir et se bien préparer à vivre le saint Sacrifice et à recevoir peut-être le Seigneur dans la Communion ? L’aspersion et les prières pénitentielles au bas de l’autel ne sont pas facultatives dans l’ordre de la sanctification et la purification de l’âme.
On ne s’approche du Sacrement de l’Amour qu’avec un cœur humble et purifié.
2- Tenue d’été
Les temps chauds de l’été ne sont pas encore arrivés, mais il vaut mieux prévenir que guérir.
Il y a quelques mois, je vous encourageais déjà à vous « endimancher » pour venir à la Messe du dimanche. Cet effort de présentation n’est pas anodin, il est indicatif de l’endimanchement de notre âme.
Je demande ainsi aux jeunes gens, particulièrement aux jeunes filles ou aux jeunes femmes (même les moins jeunes… et aussi les hommes), de prêter attention à la vertu de pudeur, vertu fort déclamée et pourtant si respectueuse de la Présence du Seigneur, de son propre corps et du regard d’autrui.
Cela concerne le port du short, des chaussures, de la jupe ou de la robe, et aussi du haut du corps. On ne vient pas à l’église avec les épaules nues.
3- A la table de communion
Il arrive aussi trop fréquemment que le célébrant, s’approchant de la Table de Communion pour donner à chacun le Corps très saint du Seigneur, se retrouve devant une Table vide.
Dès que le « Domine, non sum dignus… » est dit, répété trois fois, les premiers fidèles doivent déjà s’avancer vers le banc de communion pour y attendre pieusement la venue du Saint Sacrement. Les premiers rangs de l’église donneront ainsi l’élan pour le reste des fidèles.
4- Communion sur la langue
Enfin, la pratique de la communion sur la langue, fort belle, demande une certaine technicité. Elle est une marque significative du respect que nous devons à notre Seigneur réellement présent dans la sainte Hostie.
Cette pratique demande une attention, celle de tendre légèrement la langue en ouvrant la bouche. Un certain nombre de fidèles, non avertis sûrement, ouvrent la bouche, certes pieusement, mais de manière inadéquate, sans tendre la langue.
D’autres la présentent de manière exagérée.
Ces petites inattentions peuvent être la source d’une Hostie qui tombe.
Merci pour l’attention que vous donnerez à ces quelques corrections paternelles.
Il y a longtemps que je voulais vous les transmettre. Que Dieu nous garde toujours en sa Sainte Présence.
Abbé Julien Durodié + Curé